samedi 18 septembre 2010

Comme Enfer. Comment faire ?




COMME ENFER. COMMENT FAIRE ?

Une énergie si puissante. Une sensation de bien-être extraordinaire. Un amour incommensurable. Des coïncidences magiques. Des connexions merveilleuses et ces mots offerts en cadeau à cette femme que j’aime « Je suis Dieu. Tu es Dieu. Nous sommes tous Dieu. » Et le choc ! Coup de téléphone, psychiatre à mon domicile (le Médecin-chef du service où j'exerçais la profession d'infirmier psy), internement. Erreur médicale ou acte volontaire ? En quelques jours d’hospitalisation forcée dans un service psychiatrique, j’ai perdu cette énergie qui était venue en moi sans comprendre pourquoi cet acharnement, pourquoi ces « traitements neuroleptiques », pourquoi appeler trouble psychique un sentiment de bien-être et d’amour universel ? La peur de quoi ? La jalousie ? Une volonté consciente et organisée de dominer cette énergie pourtant si merveilleuse ? Je n’ai, à aucun moment, été en rupture de contact avec la réalité, ni dangereux pour moi ou les autres pourtant j’ai été traité comme un criminel, séparé de mes enfants, accusé à tort de violence et enfermé dans un hôpital psychiatrique. Pourquoi ?
Oui, j’ai dit être en communication avec les morts et dans un travail de construction collective mais cela n’a rien de dangereux. C’était, simplement, l’ouverture d’un champ de conscience que j’ai voulu partager car je crois que cette connaissance doit être offerte à tous pour que nous avancions mieux ensemble vers des étapes extraordinaires à venir……..
J’ai, parfois, le sentiment que cette énergie divine est, volontairement, étouffée par certains qui cherchent à la dominer mais j’espère que je me trompe. De toute façon, si cela est vrai, c’est ridicule car ces gens ont perdu d’avance. Chaque individu est aussi important qu’un autre, acteur de l’évolution universelle et doit en avoir la conscience. Aujourd’hui, l’organisation collective humaine est, parfois, si terrible, basée sur un modèle de domination et de peur dans lequel certains pensent avoir plus de pouvoir que les autres et où beaucoup sont plongés dans une espèce de béatitude inconsciente, gavés de jouets technologiques de consommation. Cela me parait si insensé et triste. Je crois que les conditionnements que nous subissons nous éloignent de notre existence universelle et du respect de la vie jusqu’à enfermer un petit mec qui parle d’amour et qualifier ses propos de bouffée délirante à thème mystique sans que cela ne dérange personne. Heureusement que mes parents m’ont aidé à sortir de là, sinon j’y serais peut-être encore……..
Je ne crois pas que le devenir de la Terre est d’être transformé en toutes ces machines.
Je ne crois pas qu’il soit sage de se déplacer aussi vite avec les véhicules qui nous transportent en détruisant toutes ces vies.
J’ai eu la chance de percevoir que les morts sont vivants d’une autre façon et qu’ils essaient d’avancer avec nous pour des retrouvailles à venir mais pouvons-nous encore bien les entendre ?
Je déclame des poèmes avec la volonté de dire tout cela.
J’ai décidé de me déplacer, seulement, en marchant il y a dix ans maintenant.
J’essaie d’être dans la paix et l’amour mais c’est difficile avec les actions de certains que je ne comprends pas et qui, parfois, me font peur.
Mais je me sens seul et je ne sais pas toujours comment être mieux acteur de cette histoire.
Et toi ? Qu'en est-il de ta connexion universelle ?

Yannick

dimanche 12 septembre 2010

Dans les rues angevines





DANS LES RUES ANGEVINES

Poète de rue, bohémien, à la sauvette par tous les temps,
Diseur d’amour, magicien, marchant de rêve, assurément .
Des petits mots je dessine pour faire chanter la vie.
Qui n’a pas ses rimes ? Qui n’a pas choisi ?
La rue, elle coule, coule sur sa rivière de pavés
Où, tendrement, s’enlacent mes petits vers enchantés.
Poète à mi-temps, vendeur de rimes à contre temps,
Les notes fusent des mots qui parfument le vent.

Dans les rues angevines, la vie m'a apporté
Quelques notes coquines, des poèmes à inventer.
Douceur sur mon chemin, avec toi, c’est certain
Et je prends la rime devant ma joie divine.
Partager mon bonheur et mon envie d’aimer.
Rencontre de nos coeurs dans la complicité.
Oser s'offrir des sourires, de la confiance
Pour vibrer ensemble de belles espérances.

Quand je quitte mes vers et les parfums de la rue,
Que mon amour se désespère sur des pistes inconnues ,
Je pars, alors, voyager au fil de nos histoires
Pour pouvoir retrouver la force de tes regards.
Les couleurs de ton âme, doucement, me réveillent
Et mon cœur s’enflamme devant tant de merveilles.
Magie de la poésie qui surgit encore
Pour jouer avec la vie sur de nouveaux accords.

Je suis né dans une rime sur le pavé angevin
À des poèmes, je m’arrime et m’amuse en chemin
Oh ma muse mutine jusqu’au petit matin
De ses rêves illumine tous les pavés angevins……..

Yannick Quinveros
(Texte inspiré de "La rue ma muse" de Mymi Rose)